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Quand l’autre ne peut plus réparer : guérir en s’aimant soi-même

  • Photo du rédacteur: Catherine Amberny
    Catherine Amberny
  • 27 août
  • 3 min de lecture

Dernière mise à jour : 1 oct.


Quand l’autre ne peut plus réparer : une traversée vers soi

Il y a des blessures que nous portons longtemps, même lorsque nous croyons les avoir dépassées.


Pendant les deux ans qui ont précédé ma séparation avec mon ancien compagnon, je me réveillais souvent en colère. Une sorte de tension sourde, comme un agacement sans cause. Je travaillais sur mes émotions, j’explorais mes parts d’ombre, mais cette sensation restait… et je ne comprenais pas vraiment pourquoi.


Jusqu’à ce matin-là.

Mon ancien compagnon me téléphonait. Une brève conversation, presque anodine. Et pourtant, en moi, un mot a surgi quand j'ai vu son numéro s'afficher, comme un éclair : "Enfin."


Pourquoi enfin ? Pourquoi ce soulagement ? Qu’attendais-je encore ?


Et j’ai vu. J’attendais qu’il me dise qu’il m’aimait. Qu’il me dise qu’il regrettait. Qu’il comprenne. Qu’il reconnaisse ce que j’avais ressenti. Et, j'ai compris enfin mes énervements matinaux d'il y a quelques mois.


Ce que l’on attend encore

Parfois, même quand une relation est terminée depuis longtemps, une part de nous reste là, immobile, à espérer quelque chose. Un mot qui ne vient pas. Un geste réparateur. Un regard qui nous dirait : "Tu étais aimable. Tu étais précieuse. Je suis désolé."


Mais ce matin-là, j’ai compris que l’autre ne peut pas réparer ce qui est à réparer en moi.

Et peut-être que c’est justement cela, l’ultime blessure : pas celle qu’il a causée, mais celle que je n’avais pas voulu regarder seule.

Et qu'il me tendait comme un miroir que je ne n'arrivais pas à voir.


Le pouvoir de se voir en face

Quand j’ai vu que j’attendais encore, je ne me suis pas jugée. J’ai accueilli cette part qui avait espéré, jusqu’au bout. Cette part qui avait besoin d'être aimée. Et je l’ai prise dans mes bras et je lui ai donné tout l'amour que j'avais pour elle.


Et c’est là que la paix a commencé à s’installer. Non pas une paix spectaculaire. Une paix silencieusefine, presque imperceptible… mais réelle.


Je n’avais plus besoin qu’il comprenne. Je n’avais plus besoin de le voir. Je n’avais même plus besoin de lui dire.

Je savais. Et cela suffisait.


Une sagesse que l’on incarne

Ce que j’ai compris ce jour-là, bien-sûr je le savais déjà mentalement. Mais il a fallu le traverser dans la chair, dans le cœur, pour que cela devienne une vérité vécue.

Et cela me permet aujourd’hui d’accompagner autrement. Avec cette phrase, simple et peut-être un peu abrupte, mais juste :

💬 "Ton plus grand chagrin, c’est de ne pas avoir été aimée comme tu l’aurais voulu. Mais personne ne peut t’aimer à ta place."

Il ne s’agit pas d’un reproche. Il s’agit d’une reconnaissance. Reconnaître ce qui a manqué. Reconnaître ce que l’on espérait. Et choisir, enfin, de ne plus attendre…Mais de s’aimer là où l’on n’a pas été aimée.


Et si c’était ça, le pardon ?

Je pense à ma patiente, Evelyne, qui dit avoir pardonné à la femme qui l'a fait souffrir. Mais qui voudrait quand même lui dire tout le mal que cela lui a fait.


Est-ce utile ? Peut-être. Mais peut-être que le vrai pardon, celui qui libère, ne passe plus par l’autre.

Peut-être que le vrai pardon, c’est le moment où je ne cherche plus à ce qu’on me rende ce qui m’a été pris. C’est le moment où je me redonne, à moi-même, ce que j’espérais recevoir.

Et dans ce geste-là, infiniment doux, quelque chose guérit. Et tout devient possible.




💬 Une pensée, une sensation, un écho intérieur ?


Tu peux me laisser un mot juste en dessous dans les commentaires, je te lirai avec attention.

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